Plus que 365 jours… (201/365)

Septembre est une jardinière de prunes – XVIII

Qu’en sait-elle celle qui trotte devant Gaspard, est-elle bien sûre de ne pas se faire doubler par celui qui laisse des traces derrière elle, des traces qu’elle ne verra pas?

Une bonne nuit de sommeil et ses idées sont claires, oui, jouons un peu, mais c’est moi qui fixe les règles, c’est moi qui mène la danse!
Eh oui, elle est passée devant G., H. et l’esperluète n’est pas encore de mise entre eux. De bon matin elle s’est levée, a déjeuné, a décampé.
Tandis que G. ne fait pas la file au guichet – peut-on faire la file quand on est seul, à la poste ou ailleurs, et si on est sol, entre quels fils danse-on? –, H. file le long du Rhin en laissant des traces à G. Dès la sortie de Mayence, cheftaine H. pose des poste pour G., son petit louveteau. Mais le petit g a-t-il sa lampe de poche?

Qu’en sait-elle Heinrika qui trotte devant G., est-elle bien sûre qu’il verra les traces qu’elle laisse derrière elle pour lui? Sait-elle qu’il partira nuit tombée, sans lampe de poche?
Elle aura douze heures d’avance, mais sera-t-elle plus avancée? Il courra derrière elle croyant être devant, alors il ne cherchera pas de traces et il n’en verra pas, car la nuit, sans lampe de poche, c’est plutôt coton.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.


*

32 − = 24