Septembre est une jardinière de prunes – XVII
Deux cents!
Il faudrait faire une fête, on passe un cap, déjà qu’on n’a rien fait pour le cent, on ne va quand même pas attendre le trois cents, ou bien?
Ou bien quoi?
Deux sans
Une fête, un cap, c’est quoi cette histoire? Ils ne sont même pas réunis! Une fête ça doit rassembler, faut au moins être deux pour faire une fête! Un cap ça réunit ou ça sépare – tout dépend du point de vue –, mais faut être deux, encore une fois! Prenez le Cap Horn par exemple: L’Atlantique et le Pacifique, rien que ça! Alors ces deux, H. et G., avant courants, tourbillons, cotillons et tout le tralala – avec ou sans s – ils ont encore du chemin à faire, peut-être bien qu’ils sont en vue de Bonne Espérance, mais faut encore qu’ils rament avant d’être réunis par l’esperluète, H&G, ou bien?
Ou bien quoi?
Un sens, deux sens, contresens?
Pour être collés, par l’esperluète ou par autre chose, encore faut-il se rapprocher, hein? Et qui peut dire à l’heure qu’il est où ce qu’ils sont ceux qui voudraient esperluer, hein, où ce qu’ils sont H. et G., hein, où ce qu’ils sont? Et d’abord, marchent-ils dans le même sens, ces deux-là? Celui qui trace devant Heinrika est-il bien sûr de ne pas se casser le nez sur elle, hein? Et celle qui trotte derrière Gaspard est-elle bien sûre de ne pas se faire doubler par lui, hein? Alors pour la fête on repassera, bon sang!
Et ce sera tout pour aujourd’hui! ajoute Carroll qui est définitivement du côté des non-anniversaires.