Plus que 365 jours… (188/365)

Septembre est une jardinière de prunes – V

Ma Chère Odile,
Je prends prétexte d’être dans ta région natale pour t’envoyer des becs et une bise. En fait de bise, je marche accompagné par le Balerswind, comme disent les gens d’ici, comme tu me l’a appris à Hospental. Tu as compris que je marche sous la pluie, une pluie rafraîchissante qui fait du bien après plusieurs jours très chauds. Le long du Rhin, j’ai rencontré un groupe de femmes dans des jardins familiaux; durant le Kaffee und Kuchen auquel elles m’ont invité, elles m’ont parlé de cet espace qu’elles ont repris en mains pour en faire un lieu communautaire, un projet passionnant, mais Dieu que les Kaffee und Kuchen alsaciens sont copieux, j’ai presque eu peur qu’elles m’enferment dans un enclos pour me gaver! C’est vrai que je suis plutôt bio.
Je t’embrasse, Ma Chère Odile,

Gaspard

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