Plus que 365 jours… (100/365)

Neige de mai – III

Des carrés assemblés qui forment un rectangle, voilà ce que l’on pourrait dire d’autre à propos de cet espace tacite.

Des carrés cousus ensemble pour orienter un rectangle dans le sens du paysage.

Des carrés brodés pour saisir le sens du paysage, dans toutes ses dimensions. Du brun pour dire la pente, du bleu pour montrer ce qui coule dessus, du vert, du noir pour montrer comment la pente est habillée, le noir disant aussi comment la gravir, la pente ou comment la dévaler, tout droit ou en zigzags, sans s’encoubler dans les lacets.

Des carrés légendés pour décoder ce que l’on n’a pas tout de suite saisi.

Des carrés qui donnent envie d’aller vérifier in situ si les traits du paysage correspondent aux fils qu’on a lus, un corrigé grandeur nature, un visage qu’on a palpé et que l’on peut enfin contempler.

Des carrés pour jouer à la marelle, mais en plus grand, en plus long, des kilomètres, des kilomètre carrés.

Dessine-moi une carte, brode-moi une histoire, montre-moi encore ton visage.

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