Ici et là – XIII

Métiers anciens, métiers nouveaux ? – où l’on mesure, un peu, l’ampleur de la tâche…

Pas mendiants, pas voleurs, pas voyous, pas escrocs, pas rôdeurs, pas vagabonds, pas fainéants pour deux sous mais travailleurs, itinérants du printemps à l’automne, voilà ce qu’ils étaient.
Chaudronniers, rétameurs, agrafeurs de faïences cassées – bols, assiettes –, rémouleurs – feuille, cailloux, ciseaux, couteaux –, vanniers, rempailleurs de chaises, réparateurs de parapluies, de volets, ferrailleurs, colporteurs, tout ce qu’on ne fait plus ou presque, sans compter tous ces gestes oubliés, des métiers, des techniques.
Musiciens, facteurs d’accordéons schwytzois, forains, diseurs et diseuses de bonne aventure, ça existe encore, mais les temps sont durs – mauvais présent.
Alors ces chapiteaux, grands ou petits, ces lieux mobiles qui parviennent encore à se faufiler – faux fils, faubourg – dans les interstices des villes et des bourgs sont précieux – renouer des fils,  tisser des liens, tresser des attaches, rempailler des humains.

A demain.

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