Tissage – où l’on remonte quelques fils de la confluence, où l’on commence à y voir clair (un peu)
Est-ce étonnant qu’Alcide – ce ramoneur qui a eu 20 ans l’année du Grand Confinement, ce garçon vif et curieux qui après son apprentissage dans un bourg (là) s’est engagé dans une entreprise de ramonage d’une ville (ici) – explore l’ici après ses heures de travail, découvre Les Yeux Fertiles et le chapiteau des Yéniches, se mette à fréquenter ces lieux et les gens qui les font vivre, Mathilde, Fernando, Rose, Roger, Paola, Marguerite, Mariella, Klara et tous les autres?
Est-ce étonnant que des gens de la ville (ici) fuyant les supermarchés du confinement découvrent le bourg (là) et ses produits locaux?
Est-ce étonnant qu’un beau jour une famille sédentaire du bourg (là) ose affirmer ses origines Yéniche à la suite du récit d’Alcide à propos de caravanes installées en ville (ici)?
Est-ce étonnant que des liens entre ici et là s’étoffent au point qu’on se jumelle (là&ici)?
Est-ce étonnant que Mathilde présente Gaspard et Heinrika aux gens d’ici et que Vera les présentent aux gens de là?
Est-ce étonnant que des gens descendent d’un alpage et se promènent ici et là?
Est-ce étonnant qu’un chapiteau (ici) résonne aux sons de deux fifres et que des caravanes partent en tournée (là)?
Est-ce étonnant qu’Eric et Célestine deviennent pour un temps gérants d’un camping?
Que de questions!
Mais bientôt, que de réponses!
Et avant bientôt, des résumés, car on l’entend déjà la clameur de cette foule de lecteurs qui brame son incompréhension alors qu’on vient à peine de (re)commencer…
Mais avant avant bientôt, dodo.
Alors bonne nuit.
Que de promesses…